Mine de rien
25 septembre – 10 octobre 2010

Dominique Mandonnaud se définit comme un homme libre. Il aime tout, mais rien au point de le sacraliser. Ses valeurs morales n’ont pas l’ambition de laisser une trace, amasser n’est pas son objectif.
Quel est son moteur ? Ecrire des pages et les tourner. Dominique Mandonnaud aime créer, en ça il est un artiste. Il a besoin d’aboutissement et d’immédiateté et est toujours en recherche. Son travail de peinture et de sculpture le révèle. Doué sans aucun doute, il ne se conforme à aucun style ce qui peut paraître déroutant. Pour lui, l’art est partout, dans la nature, dans la cité, à l’intérieur d’un atelier, il passe d’un monde à l’autre, en les mêlant parfois. C’est un façonneur d’espaces extérieurs et intérieurs. Sa peinture est aussi le reflet de ce perpétuel chantier. Sans aucune référence à l’histoire de l’art, Dominique Mandonnaud touche à tous les styles pour n’appartenir à aucun.
Demandez-lui qui il est et il vous répondra : sculpteur, coloriste, architecte, paysagiste, chercheur, concepteur, parfumeur, réalisateur, financier donc contribuable français (il y tient). Beaucoup pour un seul homme et c’est pourtant vrai, preuves à l’appui. Cet inventaire à la Prévert lui ressemble car Dominique Mandonnaud est un autodidacte selon la définition du Littré : « celui qui apprend sans maître ». Réceptif à tout et à tous, il traduit sa liberté d’expression dans chacune de ses réalisations, sans limite de technique, de couleur ou de matière.
BAD








