Qu’est-ce que la peinture ?
11 décembre 2003 – 20 janvier 2004

Après différentes séries comme « ça ira bien avec les doubles rideaux », « Les Vanités », « la liseuse », « Moi, Moi, Toujours Moi », et bien d’autres, je m’enfonce de plus en plus dans la problématique de la peinture, mais qu’est-ce que la peinture ? L’instinct, le plaisir, la fuite, un concept, le retour à l’enfance, la mémoire ? ; c’est pour moi raconter les plaisirs, les peurs, les espoirs, les désirs, avec des moyens simples : une surface et de la couleur, en sachant la place que prend un « tableau » dans le cadre de notre société. Dans cette série, de nouveau, je veux transmettre la vie, la joie de peindre, et quel que soit le sujet, des vaches en l’occurrence, l’essentiel est d’aller au bout de ses possibilités, jusqu’à la non maîtrise : installation d’un cadre, en fallait-il un, oui ! mais qu’en faire ? : pour moi obligatoirement un travail pictural, indépendant de l’œuvre encadrée, une nouvelle possibilité de rebondissements, d’interrogations permanentes.










Années 70
13 – 29 mai 2017

Avec une trentaine de peintures, la galerie Le Garage propose une plongée dans l’œuvre de Frédéric Brandon exécutée entre 1970 et 1980. Cette exposition présente des toiles de différentes séries et retrace le parcours d’alors. Passé par l’académie Jullian et l’école nationale supérieure des beaux-arts de Paris, Brandon n’a pas trente ans et vit en Normandie lorsqu’il réalise les pièces qui seront montrées au Garage du 13 au 29 mai 2017. Revenues à la vie il n’y a pas très longtemps, lors d’un déménagement, les voici à nouveau sous la lumière.
Trois des séries ont été accrochées du 6 au 29 avril à la Galerie Hélène Nougaro à Paris. Michel Dubois montrera, quant à lui, des pièces extraites des sept séries qui couvrent la décennie. Dès le début, Brandon peint ce qui l’entoure. Or, près de Francheville, il y a des plages, une usine – la SMN, des églises, mais aussi des vaches. Ce seront donc ses premières inspirations : « Les plages » (1970-1971), « Sorties d’usines » (1971-1972), « Sorties d’église » (1972-1973), « Portraits de vaches » (1976) suivi par « Les abattoirs » parce qu’un copain y travaille. Viendra ensuite une première série sur le rugby (1977) et en 1978, « La Plaza Mayor de Madrid, jeux de pouvoir entre l’ombre et la lumière ».
Presque 50 ans plus tard, en ce mois de mai 2017, l’artiste qui vit et travaille à Montreuil, franchira le seuil du Garage pour la quatrième fois. L’occasion, cette fois-ci, de partager l’aube d’une histoire artistique dans laquelle, pour notre plus grand plaisir, il n’en finit pas de faire ses gammes, peaufiner le toucher et marier la couleur. Depuis toujours, les signaux qui émanent de sa peinture envahissent nos sens sans les transpercer. Et ça fait du bien !
A noter qu’il sera possible de se procurer, au Garage, le magnifique catalogue
« Brandon – Peintures – 1970-2018 » édité par Hélène Nougaro à l’occasion de l’exposition
« Un artiste/ Une galerie/ Une année » consacrée aux 50 ans de peinture de Frédéric Brandon.













