Détours de têtes
3 – 25 octobre 2015

Cowboys défraichis, Maryline en résine, icones et étoiles d’intérieur surgissent et disparaissent au coin des souvenirs d’enfance, au croisement d’un village ou sur le rebord du tapis d’un salon, traçant un méridien entre hier et aujourd’hui. “Je ne peins pas ce que je vois, je peins le coup que je reçois”, écrivait Nicolas de Stael. Coups, traces, odeurs, empreintes, réminiscences, pertes, oublis, caresses et morsures, Je les détoure un par un. Les enlève à leur univers et les transfère dans le mien. C’est alors qu’au gré de tous ces tours et Détours de tête, Je commence à peindre mon île.
Guillaume Brabant











